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Après La Fontaine, Nietzsche, Baudelaire ou Péguy, Fabrice Luchini, mis en scène par Emmanuelle Garassino, continue sa revue des grandes figures du panthéon littéraire français avec Victor Hugo.
« Contrairement à la phrase d’André Gide, pourtant fin analyste, « Quel est le plus grand poète français ? Victor Hugo, hélas », il y a pour moi des éblouissements dans les écrits de Victor Hugo qui dépassent l’artisan doué, et des bonheurs d’écriture qui surgissent de sa création très féconde. », dit Fabrice Luchini. Pour rendre hommage au grand homme, il choisit le père meurtri plutôt que le pair comblé, l’exilé plutôt que le couronné, l’homme des orages et des larmes. Victor Hugo le proscrit couvre Napoléon le Petit d’invectives amères et spirituelles et se languit loin du tombeau de Villequier, sur lequel il ne peut déposer qu’en paroles le houx vert et la bruyère en fleur. Dans l’austérité de la pure lecture, Fabrice Luchini, offre, entre autres, « le sublime Booz endormi, que Marcel Proust définissait comme le plus beau poème du XIXème siècle, des poèmes sur la mort de sa fille ou des commentaires d’écrivains comme Charles Baudelaire et Charles Péguy sur Victor Hugo ».
Catherine Robert
Les 29 et 30 juin à 16h30 et le 1er juillet à 18h30.
Tél. : 04 90 86 74 87. Durée : 1h45.
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