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Dimitri Malignan, grand espoir du clavier âgé de 22 ans, précède Vittorio Forte, jeune maître italien réunissant dans son programme trois compositeurs pianistes : Chopin, Medtner et Gershwin.
Dimitri Malignan a 22 ans et les mages se sont penchés sur son berceau. Elève de Jean-Paul Sevilla, le maître d’Angela Hewitt, de Ludmila Berlinskaya, à l’Ecole normale dont il est sorti avec le Prix Cortot 2017, Malignan s’est expatrié aux conservatoires de La Haye et d’Amsterdam, montrant là une soif d’approfondissement exemplaire. Son récital Salle Cortot a de quoi illustrer de quel bois il se chauffe, car il commence par un assemblage raffiné de pièces de Bach qui vont de la fantaisie à la fugue, qu’il fait suivre de la Sonate op. 26 de Beethoven, qui n’est pas la plus fréquentée ces temps-ci malgré sa beauté, pour finir par deux compositeurs amis et dissemblables par leur langage : plutôt germanique chez Nicolas Medtner, plutôt russe chez Rachmaninov.
Une grande personnalité du piano italien : Vittorio Forte
Vittorio Forte s’est fait connaître par des disques au ton singulier chez Lyrinx. Sonorité de rêve, cantabile charmeur, art de jouer le piano tout droit venu des grands maîtres du passé, ses disques sont de petits bijoux, qu’il fasse entendre les sublimes transcriptions réalisées par Earl Wild de mélodies de Rachmaninov ou de chansons de George Gershwin, qu’il interprète Chopin, Bach ou Schumann. Avec cette élégance princière, ce son chantant, cette technique prodigieuse dans l’art de faire sonner le piano sans le heurter qui le distinguent – et font tant de bien à la musique. Le programme de son récital est en quelque sorte le manifeste d’un art supérieur du clavier : Chopin, Medtner et Gershwin, trois compositeurs pianistes.
Alain Lompech
Lundi 16 novembre et mercredi 18 à 18h30.
Tél. 01 47 63 47 48 et 06 20 79 63 05.
Dans le cadre du cycle « Des Animaux et des [...]