El Baile de Mathilde Monnier et Alain Pauls
Mathilde Monnier transpose Le Bal dans le [...]
Pour sa 75ème édition, le festival de Royaumont met à nouveau la danse à l’honneur le temps d’un week-end.
Si le mois de septembre est inévitablement synonyme de rentrée, les amoureux de musique et de danse savent qu’il sonne aussi l’heure d’une échappée dans le site enchanteur de l’Abbaye de Royaumont. Au menu chorégraphique de son 75ème festival, on trouve un week-end joliment intitulé Des élans poétiques à l’épreuve du réel. La jeune Charlie-Anastasia Merlet, d’abord, y présente GA GA GA, une collection de trois soli qui interroge la virtuosité. « Quels en sont les critères ? Doit-on la rendre visible pour créer du spectaculaire ? » Hervé Robbe, lui, initie un nouveau cycle nommé In Extenso, Danses en nouvelles…, qu’il imagine comme une suite de missives dansées. On peut en voir les deux opus initiaux, Danse de 4 et Danse de 20. Quand le premier fait écho à Quad de Samuel Beckett et s’approprie des mouvements de Krump, le second met en scène « une communauté de fortune [qui] cherche encore ses appuis solidaires ». Edmond Russo et Shlomi Tuizer, quant à eux, s’inspirent du poème emblématique d’Allen Ginsberg, Howl, pour leur solo Holy.
Un week-end danse et musique
La musique est aussi à l’honneur lors de ce week-end puisque le rappeur et poète Marc Nammour, artiste en résidence à l’Abbaye depuis quatre ans, présente Work in progress, « une création proposant une réflexion sur le travail, la place qu’il occupe, sa fonction, ses enjeux et ses conséquences sur l’individu ». Et puisque le corps en est l’outil principal, il invite la chorégraphe Eloïse Deschemin et la danseuse Silivia Di Rienzo à l’accompagner dans cette aventure.
Delphine Baffour
Tél. 01 30 35 58 00. www.royaumont.com.
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