Marie Jacquot fait ses débuts avec l’Orchestre national de France
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Léo Warynski et Les Métaboles donnent la création du Magnificat de Geoffroy Drouin, commandé par le Collège des Bernardins, dans un programme vocal qui met en regard les musiques anciennes et contemporaines.
Commande du Collège des Bernardins qui fait écho à la réouverture de la cathédrale Notre-Dame, le Magnificat de Geoffroy Drouin est, par les ponts qu’il établit entre les traditions et l’écriture contemporaine, à l’image des Métaboles, l’ensemble qui en donne la première mondiale. Pour quatuor vocal, la première partie, d’allure intimiste, revisite l’héritage des polyphonies de la Renaissance, dans un cisèlement syllabique du texte en s’appuyant sur une large palette harmonique. La seconde partie étend les effectifs jusqu’à 16 pupitres, en y ajoutant une voix parlée qui déclame le commentaire sur les grands moments du texte liturgique par le Cardinal Lustiger, instigateur de la restauration du Collège des Bernardins, avant de s’achever sur l’accord choral d’un bref Gloria.
Dialogue entre patrimoine sacré et création contemporaine
Porté par l’une des meilleures et des plus inventives formations vocales d’aujourd’hui, le dialogue entre les époques se prolonge avec des pages du répertoire qui ont inspiré Geoffroy Drouin, avec un chant de Pérotin, figure de l’École de Notre-Dame, Viderunt omnes, deux motets de Desprez, Ave Maria et Praeter rerum seriem, et le Stabat Mater de Palestrina. Le concert fait également entendre deux pièces de Jonathan Harvey, Come Holy Ghost et The Annonciation, qui témoignent de l’influence du patrimoine religieux, musical comme pictural, sur l’inspiration d’un des plus grands compositeurs britanniques de la seconde moitié du XXème siècle et du début du XXIème.
Gilles Charlassier
à 20h. Tél. : 01 53 10 74 44.
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