Herman Diephuis poursuit son exploration des images : cette fois, c’est la représentation idéalisée de la femme qu’il passe au crible, avec cinq interprètes d’exception.
Herman Diephuis est l’un de ces chorégraphes qui, au début des années 2000, ont rapporté l’émotion sur les scènes, par le biais d’images – tirées notamment de l’art pictural de la Renaissance – que les danseurs réincarnaient et dont ils exposaient la puissance émotionnelle. Cette exploration de la peinture de la Renaissance a également amené le chorégraphe à s’interroger sur le statut des images de la femme. Du Quattrocento à aujourd’hui, le corps de la femme est pris dans des représentations qui sont autant d’injonctions : Ciao Bella aborde nos relations ambiguës à ces images. Cette soirée prend place dans le cadre de la résidence d’Herman Diephuis au Théâtre Aragon : avant la représentation, on découvrira les projets qu’il a menés avec un collectif d’artistes amateurs et au sein du collège Romain-Rolland. Et à la fin de la soirée, les cinq interprètes prêteront leur voix à un cabaret, orchestré par le chorégraphe.
Marie Chavanieux
Ciao Bella, de Herman Diephuis, le 29 janvier (début de la soirée à 19H) au Théâtre Aragon,24 bd de l’Hôtel de ville, 93290 Tremblay-en-France. Tél : 01 49 63 70 58