Musique de chambre
Jeunes formations comme les quatuors Casals ou Zemlinsky ou ensembles confirmés comme les Juilliard ou les Arditti, les quatuors sont à la fête et célèbrent Schubert à la Cité de la musique.
Plus qu’aucune forme musicale, le quatuor à cordes incarne l’idée, souvent bien difficile à cerner, de « musique pure ». Héritée de l’âge classique, la conjonction de deux violons, d’un alto et d’un violoncelle a donné naissance, au fil de l’histoire musicale européenne, à une multitude de chefs-d’œuvre réinventant sans cesse cette façon à la fois simple et merveilleusement riche de faire de la musique ensemble. La quatrième biennale de quatuors à cordes organisée par la Cité de la musique propose de revisiter l’un des sommets du genre : l’intégralité des œuvres que Schubert lui a consacrée (mais également le Quintette « La Truite » et le Quintette à deux violoncelles). Les treize formations invitées se partagent ce glorieux héritage, dans un stimulant rapprochement avec d’autres époques : les créations de Marc Monnet, Philippe Manoury, Brice Pauset, Emmanuel Nunes, Georges Aperghis, James Dillon, Olga Neuwirth et Pascal Dusapin viennent ainsi confirmer la vitalité jamais démentie du quatuor. Aux côtés de grands quatuors « généralistes » qui comptent pour certains plusieurs décennies d’existence (les quatuors Juilliard, Prazak, Borodine, Emerson, Sine Nomine, Hagen ou Ysaÿe), la biennale accueille des formations plus « spécialisées » tel les quatuors Arditti et Diotima, infatigables défricheurs de la musique de notre temps, ou le Quatuor Mosaïques qui joue sur instruments d’époque.
Du 12 au 17 janvier à la Cité de la musique. Tél. 01 44 84 44 84. Places : 18 à 30 €.