Création du Concerto pour kora de Zad Moultaka
L’Orchestre philharmonique de Radio France, [...]
Pour sa troisième édition, la Biennale Boulez resitue le compositeur avant-gardiste au milieu des modernités du XXe siècle, mais aussi de grandes pages du répertoire classique et romantique.
La 3e Biennale Boulez s’ouvre autour du Livre pour quatuor, l’une des premières et des plus emblématiques pages du geste avant-gardiste du compositeur français. Tandis qu’au Studio, les Arditti donneront la pièce dans sa formation originale, que Boulez révisa pour les Diotima à la fin de sa vie, Daniel Barenboim tiendra la baguette dans la grande salle avec sa réécriture pour orchestre vingt ans plus tard, Livre pour cordes, plus immédiatement gratifiante pour les musiciens et l’auditeur, dans un face-à-face avec deux autres œuvres révolutionnaires en leur temps, la Symphonie fantastique de Berlioz et le Concerto pour piano n°1 de Liszt, confié à Martha Argerich.
Incontournable Ensemble Intercontemporain
Le chef revient au piano à la fin de la biennale aux côtés de son fils violoniste Michaël et du clarinettiste Jörg Widmann pour Anthèmes 2 et Dialogue de l’ombre double, deux témoignages magistraux du dialogue avec l’informatique musicale porté par l’Ircam, créé à l’initiative de Boulez en 1977, que prolongera Das wöhlpräparierte Klavier de Manoury. Le lendemain, il reprend la baguette dans une autre mise en regard, plus inattendue, Sur incises et la Sérénade Gran Partita de Mozart. Impossible enfin de célébrer Boulez sans l’Intercontemporain, qu’il fonda comme un ensemble de solistes au service du répertoire contemporain, en formation de chambre le 13 avril dans une filiation allant de Debussy à Eötvös, tandis que le 16, Matthias Pintscher dirigera une canonique généalogie procédant de la Seconde école de Vienne, Berg et Schönberg.
Gilles Charlassier
et du 2 au 3 mai 2023.
Tél : 01 44 84 44 84.
L’Orchestre philharmonique de Radio France, [...]