Baiser salé, Jazz à l’Ecuje et Jazz Club Etoile : de nouveaux clubs ou presque !

Ça bouge du côté des clubs parisiens, alors que les piliers de la scène musicale parisienne (New Morning, Duc des Lombards et Sunset-Sunside, qui fête ses 40 ans) résistent et continuent leur aventure contre vents et marées, trois outsiders jouent des coudes en cette rentrée. Le Baiser Salé, qui vient d’être entièrement rénové et de se doter d’un nouveau piano à queue, se réinvente sans rien renier de son goût pour les ambiances caliente et de sa réelle connaissance de la scène du jazz caribéen. Au programme ce mois-ci : la poursuite de la résidence permanente de Mario Canonge et Michel Zenino (tous les mercredis), la jeune pianiste Clélya Abraham (le 18/01 à 19h30), le groupe Blaz’In 4 avec Manu Codjia à la guitare et Magic Malik en invité (le 18 à 21h30), le quintet du percussionniste Sonny Troupé, entre jazz et gwoka (le 21 à 21h30) ou encore le trio du pianiste David Aubaile avec Chris Jennings à la contrebasse et  Karim Ziad à la batterie (le 28 à 21h30).

Baiser salé, Jazz à l’Ecuje et Jazz Club Etoile 

Autre lieu à distinguer, nouveau spot sur la cartographie parisienne du jazz, l’Espace Culturel et Universitaire Juif d’Europe, qui vient de lancer sa première saison de concerts sous le titre « Jazz à l’Ecuje » à travers une programmation concoctée par le pianiste Olivier Hutman. Au 5^ème étage du 119 rue La Fayette dans le 10ème arrondissement, on pourra par exemple entendre prochainement le trio composé de Louis Winsberg (guitare), Benoît Sourisse (orgue Hammond) et André Charlier (batterie) dans Tales from Michael en hommage à Michael Brecker (le 17/02) ou encore Géraldine Laurent (saxophone alto) et Emmanuel Bex (orgue Hammond) en duo (le 31/03). Enfin, direction Porte Maillot pour se réjouir de la réouverture récente de l’historique « Jazz Club Etoile » (ex-club de l’Hôtel Méridien), qui reprend sa programmation de concerts et propose pendant trois mois une exposition photo de Roger Kasparian, témoin privilégié des sixties, des grands du jazz aux yéyés (Coltrane, Monk, Nina Simone, les Rolling Stones, les Beatles ou Gainsbourg sont passés dans son viseur).

Jean-Luc Caradec