« Mon père, cet arabe » ou l’histoire ouvrière à travers celle du père de Linda Chaïb.
Avec Mon père, cet arabe qu’elle crée cet été [...]
Cette création de la compagnie de marionnettes et de théâtre d’objets A Kan la Dériv’ questionne l’école et l’éducation pour les enfants différents ou « dys ». L’histoire s’inspire de faits réels, non sans mettre l’accent sur les grandes capacités imaginatives de ces écoliers hors normes.
« Enfant », confie le metteur en scène Anthony Diaz, « il m’arrivait de travailler très tard avec mon père pour apprendre mes leçons. Je redoublais d’efforts pour faire face à ma dyslexie. Et pourtant, le lendemain matin, j’avais tout oublié, peinant à convaincre mes professeurs que je travaillais si dur ». Ancrée dans le vécu, la pièce est avant tout mue « par la volonté de valoriser l’imaginaire des enfants, de montrer qu’il est possible d’en faire un atout, que la différence peut-être une richesse, une force ». Le spectacle, qui, à l’instar de toutes les créations de la compagnie manipule les marionnettes à vue, raconte le premier jour d’école de Basile en huit saynètes. Une journée mémorable où l’imagination débordante du héros du jour est de nature à marquer les esprits.
Marie-Emmanuelle Dulous de Méritens
à 12h10, relâche les dimanches.
Tél : 04 90 03 01 90.
Durée : 40 mn.
À partir de 3 ans.
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