Voix et orchestre symphonique
Comme chaque saison, Yoel Levi confronte l’Orchestre national d’Île-de-France au gigantisme de la symphonie mahlérienne : cette fois la Première, ainsi que le cycle des Kindertotenlieder chanté par Ekaterina Semenchuk.
Après la Deuxième Symphonie qui avait scellé leur complicité en 2004, puis la Sixième l’année suivante, Yoel Levi et l’Orchestre national d’Île-de-France poursuivent leur interprétation de l’œuvre symphonique de Mahler. C’est pour le chef un moyen sûr de mesurer la cohésion de son orchestre et de juger ainsi du travail accompli après bientôt trois saisons passées ensemble. Même si elle est la plus brève des neuf achevées par Mahler, la Première Symphonie, dite « Titan », pose en effet, en raison de sa construction particulièrement composite, de redoutables problèmes d’interprétation. En première partie, la mezzo-soprano Ekaterina Semenchuk, membre éminent de la troupe du Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, interprète les Kindertotenlieder.
J-G. Lebrun
Vendredi 11 avril à 20h45 au CAC de Meudon (92), samedi 12 avril à 21h au Théâtre Jean Vilar de Suresnes (92), dimanche 13 avril à 16h au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines (78), mardi 15 avril au Théâtre Luxembourg de Meaux (77), dimanche 20 avril à 20h à la Salle Pleyel (75). Tél. 01 43 68 76 00. Places : 10 à 32 €.