“My Soul is my Visa” de Marco Berrettini, ballet de chambre pour corps et piano
Cette pièce de Marco Berrettini est un ballet [...]
Énergie vitale, diffraction chromatique, force immatérielle et solaire, Heliosfera fait de la lumière la substance essentielle de sa création.
Sur quoi porte votre création, Heliosfera ?
Vania Vaneau : Heliosfera questionne le rapport du corps avec d’autres matières. Plus largement j’interroge la relation entre l’être et le monde, l’humain et le non-humain, l’intérieur et l’extérieur de notre enveloppe corporelle. Après avoir travaillé les matières tangibles, j’explore la lumière en tant que substance intangible. Je mets donc au défi un groupe, dans un environnement où surviennent des phénomènes singuliers en rapport à la lumière, comme point de départ.
Dans Heliosfera, on entend aussi « hélios » le soleil, pourquoi ?
V.V. : Lors du processus de création, nous avons confronté les corps des danseurs aux lumières d’Abigail Fowler, et nous avons également expérimenté des environnements lumineux singuliers, comme le Couvent de La Tourette, conçu sur la transparence par Le Corbusier, des grottes en Lozère, et l’observatoire du Pic du Midi, où nous avons pu contempler le rayonnement des astres. Je me suis aperçue que le soleil résumait l’ensemble de mes recherches. Qu’il s’agisse de corps héliotropes qui se tournent vers lui, de l’éblouissement, mais aussi du magnétisme, de l’électricité, des ondes qui parcourent les corps célestes ou terrestres… voire même du réchauffement climatique ou de mythes universels.
Pouvez-vous nous en dire plus sur la musique ?
V.V. : C’est Puce Moment, de Nico Devos et Pénélope Michel, qui sont aux manettes. Ils utilisent toujours des environnements sonores avec une certaine plasticité du son qui accompagnent physiquement les corps, les englobent, les font vibrer. Pour cette pièce ils mélangent des sons électroniques, des synthétiseurs, mais aussi des sons du soleil qu’ils ont récupérés. Nous utilisons aussi la voix dans la pièce. Pénélope est sur le plateau, elle joue en direct avec des objets en verre, de l’eau, et un thérémine, cet instrument merveilleux que l’on ne touche pas de ses mains, et Nico l’accompagne en régie.
Propos recueillis par Agnès Izrine
à 21h.
June Events
Atelier de Paris-CDCN
2 Rte du Champ de Manœuvre, 75012 Paris.
Du 22 mai au 8 juin 2024.
Tél : 01 41 74 17 07
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