Hervé Briaux gravit la montagne des « Essais » de Montaigne non sans une certaine élégance.
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« C’est un procès pour l’ensemble des femmes, puisque toutes les femmes sont susceptibles d’être victimes de viol », affirme Gisèle Pélicot. Le 18 juillet, une nuit de lectures est consacrée au procès retentissant des viols de Mazan.
Si Gisèle Pélicot a refusé que le procès des viols de Mazan, qui se déroula de septembre à décembre 2024, se déroule à huis clos, c’est afin que « la honte change de camp ». Pourtant détruite par l’horreur des révélations, elle a eu le courage inouï de rendre publiques les audiences, devenant ainsi une figure résistante reconnue internationalement, une combattante contre la culture du viol et les violences faites aux femmes. Les faits sont connus. 51 hommes, de tout âge et de toute classe sociale, ont été reconnus coupables d’avoir violé Gisèle Pélicot, droguée à son insu par son mari, qui a filmé les crimes. Mise en scène par Milo Rau dans une dramaturgie de Servane Dècle, cette nuit de lectures en accès libre, à laquelle participent des interprètes de cette édition et des invités, est née dans le sillage de conversations avec les avocats de Gisèle Pélicot Antoine Camus et Stéphane Babonneau, avec des experts psychologues, des chroniqueurs judiciaires, des témoins, des membres d’associations féministes… Une telle barbarie routinière appelle une réflexion collective.
Agnès Santi
à 22h. Tél : 04 90 14 14 14.
Durée : 3h.
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