Till Fellner

Mozart, Beethoven et Schubert sont au coeur de son repertoire. Peut-être
dérouté par sa pudeur extrême (confinant souvent à la timidité voire à la
froideur), le public français boude un peu ce jeune surdoué aux allures de
?premier de la classe?. Dommage car il s’agit d’un talent hors norme, dans la
lignée prestigieuse des très grands pianistes viennois. Till Fellner réapparaît
sans surprise dans l’intimité de la salle de la rue La Boétie où il a pris ses
quartiers parisiens. Familier aussi de l’oeuvre de Bach (il a joué Le Clavier
bien tempéré dans les plus grandes salles européennes), il ouvre son nouveau
récital avec les Inventions Bwv 772-786 avant d’aborder Schumann (Kreisleriana)
et Beethoven (Sonate n°16 en sol majeur opus 31). Un jeune géant à
l’écart?

JL