Sons menteurs mystérieux de Sofia Diaz et Vitor Roriz

L’espace Cardin va pouvoir accueillir, pour cette occasion, de tout jeunes spectateurs (dès 4 ans), une catégorie de public à laquelle les chorégraphes s’adressent pour la première fois. Dans leur parcours, on retrouve beaucoup la question du rapport entre le corps et la voix, soumise à la notion de performance. Sofia et Vitor sont les premiers à vouloir jouer sur les formats, les disciplines, en mêlant les arts, en créant pour la scène, pour la radio, pour l’image… Les « sons menteurs mystérieux » sont leur façon de faire dialoguer les médias tout en brouillant les pistes. Ici, la correspondance entre le son et l’image est mise à mal par un procédé de bruitage fou, créant des écarts où l’imaginaire et la poésie peuvent se glisser. Les yeux et les oreilles cherchent alors d’autres connexions, pour raconter le monde différemment.

Nathalie Yokel