Chant du cygne de la mythique Sarah Bernhardt imaginé par John Murrell, Sarah et le cri de la langouste a offert de grands rôles à de grands comédiens. La compagnie Bafduska relève le gant.
« Divine » aux yeux d’Oscar Wilde, « Voix d’or » pour Victor Hugo, « monstre sacré » du théâtre français selon l’expression choisie de Sacha Guitry, la grande tragédienne Sarah Bernhardt inspire Memoir au dramaturge John Murrell. Dialogue intimiste et vibrant, drôle autant qu’émouvant, la pièce en deux actes, connue en France sous le titre Sarah et le cri de la langouste, est une évocation bouleversante de l’actrice au soir de sa vie qui, se confiant à son fidèle majordome, fait revivre ses souvenirs. « La beauté de cette pièce tient à l’impression particulière d’assister à un moment rare : le crépuscule flamboyant d’une des plus grandes artistes de la scène et la mise à nu d’une femme d’exception qui a marqué son époque », note le metteur en scène, Christian Brendel. La première adaptation de l’œuvre, due au grand comédien Georges Wilson, a été préférée à celle, plus récente, signée ’Eric-Emmanuel Schmitt.
Théâtre du Balcon
De John Murrell/ mes de Christian Brendel