L’abbaye fait la part belle à la musique renaissance, baroque et contemporaine.
Royaumont joue la carte des extrêmes. La saison musicale de l’Abbaye fait la part belle à la musique la plus ancienne et à la création la plus contemporaine. C’est ainsi que résonneront des chants du Moyen-Age composés sur les bords de l’Adriatique (le 17 septembre, par l’Ensemble Dialogos), les sonates pour violon de Corelli (le 23 septembre, par La Risonanza), les splendeurs de la musique française de Lully à Grétry (le 8 octobre, par Les Paladins). Dans le même registre, on ira découvrir L’Egisto, un opéra de Marco Marazzoli et Virgilio Mazzochi, créé en 1646 et exhumé par Jérôme Correas, en lien avec le Festival baroque de Pontoise (les 29, 30 septembre et le 2 octobre). A l’opposé, il ne faudra pas manquer la nouvelle installation sonore dans le cloître de l’Abbaye, signée Maurilio Cacciatore (le 10 septembre) ainsi que l’hommage à Xenakis (le 10 septembre, par l’Ensemble Linea), sans oublier bien sûr les créations de la session de composition, pépinière de jeunes talents (le 24 septembre, avec l’Ensemble Recherche). Mais la palme du programme le plus dépaysant revient au spectacle d’ouverture, qui se promet de revisiter les Mille et une nuits en musique (le 2 septembre, avec l’ensemble La Rêveuse). Pour ne rien gâcher, cette soirée se conclura par un buffet oriental. Et quand on connaît la qualité des cuisines à Royaumont (unanimement appréciées par les musiciens), on rissole déjà de plaisir !