Les sept péchés capitaux / N’ayez crainte de Pina Bausch, rencontre Josephine Ann Endicott et Bénédicte Billet
Créé en 1976, cet opéra dansé, première œuvre [...]
Rone, grande figure de la musique électro française, est invité par le Théâtre du Châtelet à envisager son nouvel album sous l’angle du spectacle vivant. C’est là qu’intervient le Ballet National de Marseille, sous la direction du collectif (La)Horde.
C’est une des marques de la mission de Ruth Mackenzie et Thomas Lauriot dit Prévost à la tête du théâtre du Châtelet : s’ancrer davantage dans la création contemporaine sous toutes ses formes en s’autorisant l’expérimentation, et accueillir, sous ses ors et ses velours d’un autre âge, la diversité des populations du territoire. Rone est l’un des compositeurs de musique électronique les plus emblématiques, qui, en dix ans, a conquis à la fois les salles de concert, les clubs et les médias, jusqu’à l’institution – il joue en 2017 à la Philharmonie de Paris et devient quelques mois plus tard Chevalier des Arts et des Lettres. Capable de rythmes fous comme de vagues planantes, sa musique est accueillante, vibrant entre logiciels, synthétiseurs, machines analogiques, enregistrements de cordes et de voix… et fédère un public très large et jeune. Parce que ses concerts ne sont absolument pas des DJ sets mais véritablement du spectacle vivant, l’occasion était toute trouvée, à l’aune de cette commande du théâtre du Châtelet en forme de carte blanche, d’entamer une nouvelle collaboration.
20 danseurs au cœur d’un bloc de pierre
Le choix du Ballet National de Marseille reflète un intérêt pour la démarche de sa direction, le collectif (La)Horde. Marine Brutti, Jonathan Debrouwer et Arthur Harel ont en effet déjà largement croisé dans leurs recherches la musique électro et la culture du clubbing (To da bone, Marry me in Bassiani), et explorent la notion de communautés, qu’elles soient on line ou issues d’un territoire donné. C’est là la première œuvre véritablement créée avec les danseurs de Marseille depuis leur arrivée à la tête du Centre Chorégraphique National en 2019. Ils emportent pour cette création Julien Peissel, auteur de la scénographie de leur précédente pièce, qui a imaginé un espace en forme de grande carrière de marbre blanc. Dans cette immobilité minérale, se révèleront la force des corps et la puissance de la musique.
N.Yokel
à 20h, le 8 à 15h, relâche le 9. Tél : 01 40 28 28 28.
Créé en 1976, cet opéra dansé, première œuvre [...]