« Basketteuses de Bamako » : une création de Thomas Guérineau entre corps, sons et jongles.
Associant de manière organique les corps, les [...]
Rose se rend tous les soirs au Royal, où elle boit pour noyer sa solitude. Dans la mise en scène de Romane Bohringer, Anne Charrier interprète ce texte qu’elle a adapté avec Gabor Rassov. La peur peut-elle changer de camp ?
Rose a la cinquantaine fatiguée mais encore rugissante. Elle plonge tous les soirs dans l’alcool pour ne pas sombrer, et passe ses soirées arrimée au bar, avec d’autres cœurs cabossés. « Je m’appelle Rose. J’ai 50 ans. Je m’en fous, j’ai de beaux restes. Et avec les mecs, je sais me défendre. Je peux vous dire que le dernier type avec qui je suis sortie a eu chaud. » Dans son sac à main, un revolver, et, dans son esprit, la conviction que « la peur doit changer de camp ». Une nuit, au Royal, elle rencontre Luc. Le roman de Nicolas Mathieu retrace la chronique de cette passion piégée et de l’ultime « farce du grand amour » dont Rose ne veut plus être la dupe et encore moins la victime. Romane Bohringer met en scène le texte adapté par la comédienne Anne Charrier, qui joue Rose, la femme qui ne supporte plus qu’on lui dise de « fermer sa gueule ».
Catherine Robert
à 21h30, relâche le mercredi.
Tél. : 04 32 76 24 51.
Durée : 1h15.
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