Se souvenir de Shakti, c’est en revenir aux folles échappées se faisant la belle sur les virages post-psychédéliques des années 1970. Quand deux futurs grands, John McLaughlin et Zakir Hussain, s’unissent pour une formation phare d’un jazz pas encore qualifié de world music. L’un est Britannique, guitariste éclectique ; l’autre est Indien, tablaïste virtuose. En revenir à Shakti, c’est aussi nécessairement reprendre une leçon d’étymologie. Shakti, l’énergie en sanskrit, ou plutôt sa version féminine… Et en musique, le tour de force de combiner musiques hindoustanie et carnatique, jazz et rock. Un siècle plus tard, les revoilà en piste avec de plus jeunes partenaires, dont Selvaganesh, percussionniste virtuose qui n’est autre que le fils de T.H. Vikku Vinayakram, le joueur de ghatam à la fondation de Shakti, en 1975. L’histoire continue.
J.Denis
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