Raymonda fait partie des plus grandes œuvres du ballet classique de la fin du XIXe siècle. Trois actes pour une histoire d’amour tout en rebondissements, ponctuée de grands pas et de morceaux choisis dans la tradition folklorique russe à travers des danses de caractères. Au Mariinsky à Saint-Petersbourg, il est alors l’ultime chef-d’œuvre de virtuosité et d’inventivité classique de Marius Petipa. Rien d’étonnant alors à ce que ce ballet devienne le premier à sortir de l’escarcelle de Rudolf Noureev après son passage à l’Ouest (voir à ce propos le film de Ralph Fiennes sorti en DVD chez Condor). Dès 1964, il le remonte pour le Ballet Royal de Londres puis pour l’Australian Ballet. C’est également ce ballet qu’il choisit pour son arrivée à la direction du Ballet de l’Opéra de Paris, et pour lequel il amplifie les rôles masculins, dont le fameux Sarrasin Abderam. A ne pas manquer !
N. Yokel
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