Ted Huffman met en scène une nouvelle production de « Werther »
Ted Huffman met en scène une nouvelle [...]
Entre un opéra en version de concert, deux programmes symphoniques et un rendez-vous chambriste, le mois de janvier à l’Orchestre de chambre de Paris condense la polyvalence et la palette d’une formation jusqu’au répertoire contemporain.
Icône du belcanto romantique marquée par un puissant souffle dramatique, Norma de Bellini ouvre le mois de janvier à l’Orchestre de chambre de Paris. Sous la direction du jeune chef Lorenzo Passerini, Karine Deshayes chante le rôle-titre, dont elle est aujourd’hui l’une des meilleures interprètes. Deux semaines plus tard, Gabor Kali célèbre le centenaire de Kurtag avec Mouvement pour alto et orchestre, une page de jeunesse virtuose conçue par son auteur comme une ballade romantique qui porte l’empreinte de Bartók, dont le chef hongrois dirige, lors du concert, le premier mouvement du Divertimento. L’altiste Tabea Zimmerman jouera également des extraits de Signes, jeux et messages, recueil d’aphorismes pour instruments solo et formations chambristes dont l’écriture s’étale entre 1987 et 2001 ; certains évoquent des amis et musiciens, à l’exemple de « …eine Blume für Tabea… », dédié à la soliste allemande. Les deux pièces de Kurtag sont mises en regard de deux grandes symphonies romantiques, la Quatrième, sans doute la moins jouée de Beethoven, et l’Inachevée de Schubert.
Anniversaires Kurtag et Hoffmann
On retrouve la décantation et la concision wéberniennes de Kurtag dans le récital que quatre des musiciens de l’Orchestre de chambre de Paris donnent à la fin de la même semaine salle Cortot. Trois des douze Microludes, miniatures composées en 1978, entrelacent deux quatuors à cordes de Chostakovitch, le Troisième et le Quinzième, dont les six mouvements lents lui donnent l’allure d’un requiem. Enfin, sous la direction de Ustina Dubitsky, un hommage est rendu à Hoffmann, le célèbre écrivain allemand né il y a tout juste 250 ans, et qui était aussi compositeur, ainsi qu’en témoigne sa Symphonie en mi bémol majeur, au style entre Haydn, Mozart et le premier Beethoven. Hoffmann a inspiré à Schumann ses Kreisleriana et à Juliette Dillon une mise en musique des Contes fantastiques, deux cycles pianistiques dont Jean-Frédéric Neuburger donne des extraits, et même Es war einmal pour clarinette, piano et alto à Jörg Widmann en 2015.
Gilles Charlassier
Le 8 janvier à 19h30 et le 20 janvier à 20h.
Tél. : 01 49 52 50 50.
Salle Cortot, 78 rue Cardinet, 75017 Paris. Le 24 janvier à 15h. Tél. : 09 70 80 80 70.
Théâtre du Châtelet, place du Châtelet, 75001 Paris. Le 29 janvier à 20h. Tél. : 01 40 28 28 40.
Ted Huffman met en scène une nouvelle [...]
Le Théâtre de Caen présente la création du [...]
Autour de son ensemble Le Consort, Justin [...]