La Symphonie fantastique de Berlioz par l’orchestre Ostinato
Dans la nef du Musée d’Orsay, la musique [...]
Depuis le piano, Kirill Gerstein dirige Salieri, Mozart et Beethoven, avec l’Orchestre de chambre de Paris, qui, sous la baguette de Thomas Hengelbrock, son directeur musical depuis cette saison, joue Bruckner et Strauss.
Lorsqu’ils présentaient leurs concertos, Mozart et Beethoven dirigeaient l’orchestre depuis leur piano. Kirill Gerstein s’inscrit dans un retour aux sources du classicisme viennois, dont il présente deux pages emblématiques. Œuvre de jeunesse de Beethoven, le Concerto n°2 porte l’empreinte de Mozart, dont il admirait le Vingtième. Son dramatisme romantique a inspiré Milos Forman pour son film Amadeus, où il reprend la légende, inventée par Pouchkine, de l’empoisonnement par Salieri, auteur également d’un Concerto pour piano. Les 26 Variations sur le célèbre thème de La Follia, avec ses inventives combinaisons harmoniques, rythmiques et instrumentales, justifie l’estime dont jouissait le compositeur italien en son temps. À partir d’un motif de la Symphonie n°3 de Beethoven, Richard Strauss compose en 1945 Métamorphoses, variations pour cordes aux allures de lamentation sur les ruines de la culture germanique dont la Symphonie n°6 de Bruckner représente un avatar postromantique compatible avec les effectifs d’un orchestre de chambre.
Gilles Charlassier
à 20h. Tél. : 01 49 52 50 50.
Dans la nef du Musée d’Orsay, la musique [...]