le chant, au-delà du son
Compositeur invité de la Biennale Musiques en [...]
Le pianiste franco-américain revient au Cinquième Concerto de Beethoven, l’une de ses œuvres fétiche, accompagné par Laurence Equilbey
Le public parisien n’a pas pu oublier son concert de 2012 à Pleyel ni celui de mars 2016 (déjà avec Laurence Equilbey), dans ce grandiose concerto L’Empereur, apothéose d’une série de cinq concertos pour piano composés à partir de 1795. Interprète de génie, Nicholas Angelich se hisse avec une aisance, une puissance et une musicalité fascinantes à la hauteur de ce chef-d’œuvre absolu, composé en 1808-1809 dans une Vienne bombardée puis occupée par l’armée napoléonienne. Nicholas Angelich revient une fois encore à cette célébrissime partition, accompagné par Laurence Equilbey qui, à la tête de son Insula Orchestra, aborde au même programme une autre œuvre essentielle de Beethoven, la Symphonie n° 7, composée trois ans plus tard. A signaler aussi, autour de ce concert, une série de rendez-vous et services qui combleront et peut-être surprendront les mélomanes, dont à l’entracte, sous le titre « Adopte un musicologue », une séance de speed-dating musical, et pendant le concert un dispositif de garderie musicale pour les enfants à partir de 5 ans, mais aussi, et cette fois-ci sans limite d’âge, un point d’accueil pour les animaux de compagnie !
Jean Lukas
à 17h30. Tél. 01 74 34 54 00.
Compositeur invité de la Biennale Musiques en [...]