Dracula, le pacte
Le Théâtre du Cabestan et son fondateur, le [...]
Avec Tanguy Bordage dans le rôle du jeune homme, Hervé Guilloteau met en scène ce monologue adressé au père, dévoilant les blessures de l’âme.
Fort d’un attachement de longue date à l’oeuvre de Daniel Keene, dont il a déjà monté en 2002 trois pièces courtes rassemblées sous le titre Ni perdus ni retrouvés, Hervé Guilloteau propose au public de plonger dans ce monologue « d’une puissance rare ». Un jeune homme d’une vingtaine d’années, sans boulot et vivant dans un foyer de jeunes travailleurs, écrit à son père et affronte son passé douloureux, son enfance blessée et le sentiment d’exclusion qui le ronge. Le metteur en scène confie l’interprétation de cette parole qui émerge à Tanguy Bordage, qui s’aventure dans des territoires troubles de la conscience, bien au-delà du drame social et des explications faciles. « La poésie de Daniel Keene vient du creux. Elle naît du silence. Elle recentre. Eloignée du bavardage et de la dispersion du monde, elle touche au plus intime, » confie le metteur en scène.
Agnès Santi
Avignon Off. Le Grenier à Sel, 2 rue du Rempart Saint-Lazare. Du 5 au 26 juillet à 12h45, relâche le 17. Tél : 04 90 27 09 11.
Le Théâtre du Cabestan et son fondateur, le [...]