Monologue du Nous
Maison des Métallos / de Bernard Noël / mes Charles Tordjman
Publié le 25 octobre 2016 - N° 248Charles Tordjman retrouve Bernard Noël pour une fable politique chargée d’abîmes et de vertige, qui interroge la survivance des utopies et la capacité de résistance du collectif.
Bernard Noël « écrit au nom de la parole contraire », dit Charles Tordjman, qui présente le Monologue du Nous comme un texte dérangeant et inquiétant, qui interroge la violence légitime, l’action terroriste et l’éclat terni des utopies politiques et sociétales. « Bernard Noël remue le couteau dans les plaies ouvertes de nos sociétés sans aucune complaisance et avec une courageuse lucidité. », en choisissant la forme de la fable. Quatre femmes animent le journal Nous, façade qui dissimule une organisation clandestine préparant un attentat suicide. Le chœur ardent des quatre comédiennes nous questionne : quelle cause peut justifier le sacrifice ? Le désespoir a remplacé l’espoir des lendemains meilleurs : il ne s’agit pas de faire la révolution, mais « de l’épuiser à jamais pour en détruire toutes les illusions ».
Catherine Robert
A propos de l'événement
Monologue du Nousdu vendredi 4 novembre 2016 au dimanche 13 novembre 2016
Maison des Métallos
94 Rue Jean-Pierre Timbaud, 75011 Paris, France
Mardi à 21h ; du mercredi au vendredi à 20h (sauf le 11 novembre à 16h), samedi à 19h, dimanche à 16h.Tél. : 01 47 00 25 20.