« Rapt », mis en scène par Chloé Dabert, offre une histoire passionnante
Sur la fragile frontière qui sépare la [...]
Autrice, metteuse en scène et interprète de Media Vita, Cécile Falcon mêle théâtre, musique et danse dans un récit de voyage intime et onirique. Une plongée dans des paysages contemporains vertigineux, au Théâtre de La Reine Blanche.
« La femme qui monte sur scène dans Media Vita s’inspire de qui je suis, de mes propres expériences. Toutes les choses que j’ai écrites pour ce spectacle sont des choses que j’ai effectivement vues. Cette femme d’aujourd’hui essaie de relier ce qu’elle ressent intérieurement, dans ses réflexions, à ce qu’elle voit du monde. À une époque où tout nous pousse à regarder les écrans de nos ordinateurs, de nos tablettes, de nos téléphones, où tout ce que l’on fait peut être lu, vu et écouté, j’ai eu envie de me demander s’il pouvait encore rester un endroit d’intimité absolue. Media Vita nous fait voyager dans toutes sortes d’endroits : à Hong-Kong, à Shanghai, à Singapour, à Dubaï… A travers le gigantisme de ces mégalopoles, j’ai voulu parler de la disparition des forêts et de la nuit, du sentiment de danger que font naître en nous les dérèglements climatiques qui malmènent notre planète.
De l’infiniment grand à l’infiniment petit
Ce personnage qui regarde par la fenêtre cherche à trouver la sérénité dans un monde incertain, à rester connectée à elle-même. Elle veut vivre au présent, essaie d’être libre et cohérente à chaque moment de son existence. Media Vita nous entraîne dans une sorte de vertige, de tourbillon, qui mêle la danse et le théâtre. La musique et le son jouent également un rôle très important sur le plateau. Ils nous font eux aussi voyager en prenant le relai des mots, en se superposant aux gestes, aux mouvements chorégraphiés. Car un travail sur le corps vient accompagner ce parcours onirique. Le titre du spectacle, Media Vita, signifie au milieu de la vie. Il ne s’agit pas d’un milieu géométrique qui séparerait l’existence en deux, mais d’une relation à l’existence qui nous amène à nous positionner en permanence au cœur de la vie. »
Propos recueillis par Manuel Piolat Soleymat
Les mercredis et vendredis à 19h, les dimanches à 16h. Tél. : 01 40 05 06 96. Durée : 1h05.
Sur la fragile frontière qui sépare la [...]
Cette 4e édition du Festival Dia(s)porama, [...]
Foisonnante, vertigineuse, déstabilisante, [...]