Les Concerts au coucher de soleil dans ce joyau du Lubéron
Après Don Giovanni et Cosi fan tutte, le [...]
Articulée autour de la voix, la troisième édition de L’Offrande musicale présente deux spectacles inspirés par des destins marqués par le handicap, dont le festival défend le droit à sortir de l’invisibilité.
Après un hasard de deux premières années sans Mozart, David Fray ouvre son troisième festival L’Offrande musicale avec le Concerto n°20 et l’Orchestre national du Capitole sous la baguette de Christoph Eschenbach, qui donne également le Requiem, impulsant la tonalité d’une édition placée sous le signe de la voix. Le 6 juillet, Matthias Goerne interprète Le Chant du cygne de Schubert. Le lendemain, David Fray et Emmanuel Christien, lequel est également au piano pour le florilège de mélodies de la Belle Epoque le 5, accompagnent les Liebeslieder Waltzer de Brahms. Pour la clôture, les contre-ténors Hugh Cutting et Carlo Vistoli chantent, sous la direction de William Christie, des airs que le Baroque italien avait écrits pour les castrats.
Les voix oubliées
La voix, c’est aussi celle de Gérard Depardieu, qui, le 1er juillet, reprend les chansons de Barbara, et se fait récitant le 2 pour le conte musical de Karol Beffa, Le Roi qui n’aimait pas la musique. Ce sont aussi les voix de peintres frappés par un handicap dont le critique Hector Obalk retrace, le 30 juin, musiques, visuels et humour à l’appui, la résilience dans leur technique artistique. C’est enfin la voix du fils aîné de Louis XVI, infirme, mort à 7 ans juste avant la Révolution Française, dont Chiara Muti fait revivre le destin, le 4 juillet, dans un spectacle scénique, L’Enfant oublié, avec son mari David Fray au piano. Ce dernier retrouve Renaud Capuçon le 10, pour un récital Schubert qui conclut la résidence du violoniste au festival.
Gilles Charlassier
Tél : 05 62 51 30 31.
Après Don Giovanni et Cosi fan tutte, le [...]