Dans l’écrin magnifique de deux théâtres gallo-romains, le festival illumine les nuits des mois de juin et juillet et donne à la danse une place de choix.
A décor d’exception, projets d’exception : les grandes compagnies de ballet sont les invités de choix d’un tel festival qui, vu la splendeur du site, s’octroie des programmes de grande envergure. C’est le cas du Tokyo Ballet, qui possède à son répertoire pas moins d’une quinzaine de pièces de Maurice Béjart. Le Ballet a invité des étoiles françaises de renommée internationale à se joindre à eux pour l’occasion. Ainsi, Le Chant du compagnon errant sera dansé par Laurent Hilaire et Manuel Legris, tandis que l’on retrouvera Sylvie Guillem dans La Luna et Le Sacre du Printemps. Eva Yerbabuena, grande soliste de Flamenco, propose quant à elle une pièce de groupe, Santo y Seña : on y retrouve la virtuosité de la danseuse et le sens profond d’un mouvement littéralement habité, parmi un groupe d’hommes très en deçà des variations de la Yerbabuena. Devant l’intensité d’une telle danse, rien ne sert d’être virtuose ni séducteur.
N.Yokel
Nuit Maurice Béjart par le Ballet de Tokyo, du 26 au 28 juin à 22h,
Deca Dance par la Batsheva Dance Company, le 1
er juillet à 22h,
Santo y Seña d’Eva Yerbabuena, le 15 juillet à 22h,
programme Nacho Duato par la Compañia Nacional de Danza les 21 et 22 juillet à 22h. Renseignements : 04 72 32 00 00, et
www.nuitsdefrourvière.com