« The Confessions » d’Alexander Zeldin : les modulations charnelles d’un théâtre de la vie
L’auteur et metteur en scène Alexander Zeldin [...]
De la forêt d’un conte populaire malgache au kung-fu hongkongais, des danses traditionnelles thaïlandaise et laotienne à un parcours circulaire qui nous ramène, non sans humour, toujours au point de départ, Le Théâtre Golovine nous invite au voyage.
Envie d’évasion pour ce mois de juillet ? Le Théâtre Golovine a pensé à vous à travers de belles échappées. Dans la forêt aussi effrayante que merveilleuse d’un conte populaire malgache d’abord, avec la compagnie 6ème Dimension. Faraëkoto (10h45), qui ravira tous et toutes à partir de 7 ans, met en scène les aventures de Fara, fillette au corps chiffon, et Koto, jeune garçon qui ne peut pas parler. Abandonnés par leurs parents, ils devront surmonter leurs handicaps pour avancer et devenir des corps libres. Présenté pour la première fois en France, Fall and Flow (12h15) du Théâtre de la feuille nous plonge dans l’univers du kung Fu hongkongais. « Un héros muet vit depuis des années en solitaire, jusqu’au jour où il vient en aide à un jeune étranger. Mais il ne se doute pas que ce geste de bonté va entraîner une série de conséquences mortelles. Alors que sa vie paisible est en train d’être bouleversée, son passé secret commence à être dévoilé. »
Des danses hybrides
Restons en Asie avec Cercle (16h30) de la compagnie Kham. Olé Khamchanla, son directeur et chorégraphe, y explore en solo sa technique hip hop matinée de contemporain et la mêle aux traditions laotienne et thaïlandaise de ses origines. À la croisée des cultures, il fait dialoguer Orient et Occident dans une danse intime, puissante et pourtant délicate. La compagnie MF | Maxime et Francesco enfin, avec Ça ira (18h15), pièce hybride qui mêle danse contemporaine, chant et théâtre physique, nous embarque dans un voyage burlesque et surréaliste qui voit trois interprètes s’élancer pour revenir toujours au même point. « Le spectacle librement inspiré de la théorie philosophique de l’éternel retour de Friedrich Nietzsche, interroge, plutôt que l’encouragement rhétorique « ça ira ? », le verbe du mouvement « aller ». Où ? Quand ? Comment ? Peut-être vers un champ de coquelicots rouges, Eden imaginaire d’un temps suspendu, signe de bon augure et de palingénésie. » Whitney Houston est de la traversée.
Delphine Baffour
Relâche les lundis. Tél. 04 90 86 01 27.
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