Le Théâtre de Poche ouvre ses portes !
Après d’importants travaux, le Théâtre de [...]
Autour du corps féminin sportif, Judith Depaule accomplit un projet artistique singulier, entre théâtre documentaire et technologies numériques. Un choc fascinant.
La première partie du projet international de Judith Depaule, Corps de Femme 1, Le Marteau s’inspire du portrait de Kamila Skolimowska, jeune polonaise première championne olympique en lancer du marteau. Son portrait incarné par Boguslawa Schubert tente de répondre à la question de la féminité chez les athlètes féminines qui pratiquent les disciplines masculines. Pour Corps de Femme 2, le Ballon ovale, la conceptrice a interviewé, filmé et suivi des joueuses de rugby durant leurs entraînements et la vie quotidienne. Ce deuxième volet sur le rugby féminin analyse les difficultés d’une sportive quand elle veut s’exprimer dans un milieu d’hommes. Une occasion de performance d’actrice avec Johanna Korthals Altes, seule, en tenue de match qui donne vie à quinze histoires personnelles. Avec Corps de Femme 3, Les Haltères, d’après le portrait de la jeune Turque, Nurcan Taylan, championne du monde d’haltérophilie 2010 des moins de 48kg, Judith Depaule poursuit son interrogation sur le sport, le corps, le genre et l’inégalité hommes-femmes en s’immergeant dans le monde de l’haltérophilie. L’interprète, qui incarne le cheminement de l’athlète turque, est la danseuse Elisa Yvelin. Entre sport, danse, vidéo et théâtre, la performance physique répond à la prégnance de la technologie.
Véronique Hotte
Après d’importants travaux, le Théâtre de [...]