Prades aux Champs-Elysées
Deux rendez-vous parisiens du festival pyrénéen.
Création du cycle de mélodies Au fond du fleuve du compositeur Laurent Haret.
Laurent Haret (né en 1985), qui fut l’élève de Thierry Escaich et Michaël Lévinas au CNSM de Paris, a conçu sa nouvelle œuvre pour soprano (Marie-Laure Garnier), ténor (Richard Bousquet) et piano (Guillaume Sigier) comme une « fantaisie lyrique ». « La partition se situe à la croisée entre cycle de mélodies, poème symphonique et théâtre lyrique. Par ce mélange, la pièce reconstitue un opéra imaginaire, dont on aurait extrait les éléments essentiels, » explique le compositeur qui laisser s’exprimer ici son amour pour le répertoire lyrique français et allemand de la fin du XIXème siècle, en écrivant le texte simultanément avec la musique. « L’autre dimension d’exploration a été l’utilisation d’un duo : j’ai cherché à m’en servir pour recréer une “voix” double, de nature changeante, fracturée, aux échos démultipliés » confie Laurent Haret.
J. Lukas
Auditorium de la Cité des Arts. Mardi 3 mai à 20h30. Entrée libre.
Théâtre Adyar. 4, square Rapp, 75007 Paris. Jeudi 12 mai à 20h30.
Deux rendez-vous parisiens du festival pyrénéen.