D’un rêve de Salia Sanou
Avec D’un rêve, Salia Sanou unit chant et [...]
Cette quatrième pièce de Christos Papadopoulos confirme son talent pour une écriture organique et micro-dosée.
Il y a pour commencer des présences fantomatiques, des apparitions, des fragments de corps dessinés par des coupes lumineuses. Il faut dire l’importance de la lumière et des costumes, d’un noir aussi dense, profond, que rayonnant, dans cette pièce à l’atmosphère épaisse et sombre. À mesure que la musique électronique emplit l’espace, les sept danseurs s’enfoncent dans une gestuelle qui meut le corps par petites doses, joue sur des impulsions inachevées, bloque le mouvement par à-coups, tente l’ondulation. La masse qu’ils forment dans les mouvements d’ensemble est réglée au millimètre dans d’infimes variations de rythmes et d’espaces. L’état de corps, profondément habité, surprend par la concentration extrême qu’il suppose chez l’interprète. Tout finit pour le spectateur dans l’hypnotique sensation d’avoir été happé par une matière visuelle vivante unique en son genre.
N. Yokel
à 20h, le dimanche à 15h. Tél. : 01 42 74 22 77.
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