Emmanuel Noblet adapte « Article 353 du Code pénal » de Tanguy Viel, le point de bascule d’une vie entravée.
Dans un presque-monologue reprenant [...]
Adaptant un roman de Michael Morpugo, Jean-Louis Kamoun met en scène l’anamnèse d’un violoniste qui, marqué par un secret douloureux, ne parvient plus à jouer Mozart.
Mozart est absent du répertoire du violoniste Paolo Levi. Cette curiosité, qui intrigue le public, cache en réalité un traumatisme que le virtuose va, un jour, confier à une journaliste. Sur des accords de violon et de mandoline de Christian Fromentin, accompagnés aussi des dessins et vidéos d’Olivier Durand, trois comédiens, Caroline Ruiz, Christine Gaya et Martin Kamoun, tressent un récit choral depuis les ruelles de Venise, jusqu’aux camps de concentration nazis où une partie de la famille du héros a péri. Seulement évoquées dans le roman de Morpurgo, les notes de musique mettent en valeur les silences où se glissent les secrets du personnage, en un contrepoint délicat qui restitue, sur scène, la fluidité du talent du conteur britannique. Avec pudeur, le spectacle évoque l’une des grandes tragédies du siècle passé au travers du poids de l’héritage. En faisant ressortir le pouvoir libérateur et curatif de la parole, Plus jamais Mozart se fait aussi l’exemple de la vertu irremplaçable du témoignage et de la transmission auprès des jeunes générations.
Gilles Charlassier
à 16h05. Relâche les mercredis 9, 16 et 23 juillet.
Tél. : 04 90 86 47 81.
Durée : 1h10.
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