Récits de mon quartier
Au-delà des clichés - foot, pastis et [...]
Au Théâtre du Chêne noir, le metteur en scène Daniel Mesguich crée La Mort d’Agrippine de Savinien de Cyrano de Bergerac (1619-1655). Une échappée dans l’univers du mensonge.
Devenu un véritable mythe grâce à la pièce d’Edmond Rostand, Savinien de Cyrano de Bergerac fut l’auteur d’un roman (Les Etats et Empires de la lune et du soleil), d’une comédie (Le Pédant joué) et d’une tragédie (La Mort d’Agrippine). C’est cette dernière pièce, qui a fait scandale à sa création par son athéisme et son épicurisme, que Daniel Mesguich présente au Théâtre du Chêne Noir avec les comédiennes et comédiens Sarah Mesguich, Rebecca Stella, Sterenn Guirriec, Jordane Hesse, Yan Richard et Joëlle Luthi. Centrée sur une conspiration fomentée contre l’empereur romain Tibère, La Mort d’Agrippine met en scène « la liberté de pensée la plus radicale, dans un monde d’une noirceur et d’une violence inouïes ». « C’est l’œuvre d’un Shakespeare qui aurait joué à écrire comme Racine », déclare Daniel Mesguich. Une œuvre qui nous plonge dans les incertitudes du mensonge, qui laisse s’affirmer le vertige de vivre, la sauvagerie d’être, le poids de l’inconscient et de ses mystères.
Manuel Piolat Soleymat
à 12h05. Relâche les 9, 16 et 23 juillet. Tél. : 04 90 86 74 87.
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