Nolwenn le Doth et un chœur de femmes contre l’inceste dans « Chevaleresses ».
Nolwenn Le Doth s’entoure d’un chœur de [...]
Sylvain Riéjou revisite avec facétie, humour et intelligence les duos amoureux qui ont bercé sa jeunesse, celui de Dirty Dancing en tête !
Je badine avec l’amour et son sous-titre parce que tous les hommes sont si imparfaits et si affreux font directement référence à l’œuvre célèbre d’Alfred de Musset, que Sylvain Riéjou n’a pas découverte dans un livre ou au théâtre mais dans le film L’Étudiante de Claude Pinoteau. Biberonné au cinéma romantique des années 1980, Dirty dancing d’Émile Ardolino l’a amené à lier de manière indissociable danse et rencontre amoureuse et lui a révélé son homosexualité, puisque c’est le beau Johnny qui réveillait les papillons de son ventre et non Bébé. Dans une première pièce de groupe délicieuse d’humour et d’intelligence, il revisite le cinéma très hétéronormé de sa jeunesse et la séduction dans l’art chorégraphique et la pop culture.
La parodie fort réussie d’un spectacle en train de se construire
Jouant les chorégraphes un brin torturé et contradictoire, il nous montre avec beaucoup d’autodérision le spectacle en train de se fabriquer. Il s’agit dans les scènes qu’il nous présente avec ses trois amis de générer de la sensualité, de réinventer le duo amoureux. Au passage se dessine avec facétie dans les parcours et les corps des interprètes une petite histoire de la danse, du Lac des Cygnes à Dominique Bagouet, de Merce Cunningham à Daniel Larrieu. Son film culte Dirty Dancing est lui rejoué en lipsync et dans toutes les combinaisons de genre possibles sous nos yeux conquis. Nathalie de Gilbert Becaud et sa fameuse place Rouge dansée en version pantomime est un autre moment d’anthologie de cette pièce irrésistible et impeccablement interprétée.
Delphine Baffour
à 13h50. Relâche le 15 juillet.
Tél. 04 90 82 33 12.
Durée : 1h10.
Spectacle vu au Carreau du Temple à Paris.
Nolwenn Le Doth s’entoure d’un chœur de [...]
Patrice Mincke met en scène le texte qui [...]
« Une issue, pour que tout recommence »… [...]