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Jazz for ville, jazz for life !

Jazz for ville, jazz for life ! - Critique sortie Jazz / Musiques
Tout le swing de Paname dans l’accordéon de Marcel Azzola qui, entouré de nombreux invités, est à l’affiche du festival de jazz d’Alfortville.

Publié le 10 mai 2011 - N° 188

D’un samedi à l’autre, cinq soirées hautes en couleurs pour célébrer un jazz pluriel et métissé ancré dans des traditions culturelles fortes.

L’israélien Avishai Cohen, découvert et révélé par Chick Corea au sein du groupe Origins, ouvre la voie pour franchir avec nous les « Seven Seas » qui viennent de le ramener à Tel-Aviv à la tête d’un trio composé d’amis de longue date. Moins soucieux de briller à tout prix en qualité d’instrumentiste que de raconter de belles histoires musicales et d’établir un contact profond avec ses complices et son public, le contrebassiste se fait de plus en plus volontiers chanteur, tour à tour en anglais, en hébreu ou en Ladino (le 14)… Trois jours plus tard, c’est vers Marcel Azzola, ce héros national de l’accordéon que se tourneront yeux et oreilles pour une soirée exceptionnelle conçue comme une Carte Blanche. Azzolla y conviera de fidèles amis à l’image de la pianiste Lina Bossati, du contrebassiste André Cecarelli, du chanteur Sanseverino, du guitariste Sylvain Luc, du trompettiste Stéphane Belmondo, du contrebassiste Diego Imbert ou des accordéonistes Ludovic Beier et Lionel Suarez (le 17). Après ce vétéran, le festival déroulera son tapis rouge à une jeune étoile du jazz international âgé de 25 ans, le pianiste arménien Tigran Hamasyan, musicien d’exception, virtuose insolent et dans le même temps et à la même altitude inventeur de musiques inspirées, audacieuses, chaleureuses et poétiques, lointain fils de Glenn Gould, Thelonious Monk et Keith Jarrett. Un mutant à découvrir ou retrouver en quartet avec en particulier Areni au chant et le phénoménal Nate Wood à la batterie (le 19). Deux divas concluront le festival, la pétillante et ébouriffante de talent (et de beauté !) Petra Magoni du duo Musical Nuda qu’elle forme avec son alter-ego le contrebassiste Ferrucio Spinetti (le 20) et enfin, petite bulle nostalgique et swing, Diane Tell pour un hommage intitulé « Docteur Boris & Mister Vian », offrant le privilège de redécouvrir « live » des chansons magnifiques très connues ou au contraire inédites, parfois co-signées avec Henri Salvador (le 21, avec Laurent de Wilde au piano).

Jean-Luc Caradec


Les 14, 17, 19, 20 et 21 mai à 20h30 au Pole Culturel d’Alfortville (94). Tél. 0158732918

A propos de l'événement


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