Les contes de la chorégraphe Hélène Blackburn
Deux occasions de découvrir en famille le [...]
Si les soirées du festival impressionnent par leur foisonnement, leur cohérence reflète tout l’art de la programmation.
Les Rencontres Chorégraphiques de Seine-Saint-Denis sont toujours aussi dynamiques. Cette édition 2019 ne déroge pas à la règle en alignant sept créations et huit premières en France pour un total de 23 chorégraphes et 26 spectacles dans 13 lieux différents. On y retrouve les chorégraphes les plus doués du moment, et on y découvre des artistes quasi inconnus à l’intérieur de nos frontières. Comme toujours, les Rencontres sont le fruit des déplacements d’Anita Mathieu, sa directrice et infatigable voyageuse. Parmi ses invités les plus attendus, citons Radhouane El Meddeb, Jan Martens (Belgique/Pays-Bas), Daniel Linehan (Etats-Unis/Belgique), Virgilio Sieni (Italie), ainsi que les créations de François Chaignaud pour Carte Blanche, compagnie nationale de Norvège, et de l’américaine Eleanor Bauer pour le célèbre Ballet Cullberg de Suède. Enfin, les recréations de Chiquenaudes (1982) et de Romances en Stuc (1985), pièces majeures de Daniel Larrieu, font partie des événements de cette année 2019.
Corps mémoire, mouvements performants
Parmi les jeunes pousses, on distingue la présence de Pierre Pontvianne, dont la dernière pièce, Mass, s’est fait remarquer à Lyon et Paris. Une toute nouvelle génération de jeunes chorégraphes belges monte au créneau, ainsi que des artistes venus du Brésil, de Taïwan, d’Iran et de Québec. Les thèmes prioritaires qui semblent traverser cette édition restent la représentation des corps dans l’histoire de la danse et le culte du mouvement jusqu’au-boutiste. On les retrouve aussi bien chez Jacques Poulin-Denis et sa Running Piece sur tapis roulant, que chez David Wampach et sa création au titre évocateur de Bérézina, dans Lostmovements de Jan Martens et Marc Vanrunxt, ou dans Softcore – a hardcore encounter de Lisa Vereertbrugghen, une création haletante à 200bpm, ou encore dans The Swan and the Pimp d’Hillel Kogan avec sa vision du danseur « fort et virtuose » avec le Cygne. Le corps dans tous ses états envahit l’espace de représentation chez Liz Santoro et Pierre Godard comme dans Body of Work de Linehan ou If you could see me now d’Arno Schuitemaker. Bref, apprêtez-vous à vivre des moments de danse vertigineux, et surtout des rencontres surprenantes aux Rencontres !
Agnès Izrine
Tél. : 01 55 82 08 01.
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