Barrières de Wilmer Marquez et la compagnie Bêstîa
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Avec Les Fauves, Eric Longequel et Johan Swartvagher (compagnie Ea Eo) portent une proposition très attendue de ce début de saison cirque : un spectacle de jonglage fleuve, sous un chapiteau gonflable autoporté.
Quelle a été la répartition des rôles dans la création des Fauves, entre vous et les trois autres interprètes ?
Johan Swartvagher : Eric et moi nous sommes co-directeurs de ce projet. Nous l’avons porté ensemble depuis le départ.
Eric Longequel : Les autres interprètes ont été choisis parce que ce sont des auteurs et des autrices avec des univers bien marqués, qui vont avoir une part d’autorat, notamment dans l’écriture de leur solo.
Pourquoi avoir conçu Les Fauves en deux parties, d’abord des solos entre lesquels le public circule, puis un spectacle sur une scène ?
J.S. : On avait envie des deux. L’écriture avec une déambulation libre crée la possibilité de rencontrer chaque interprète de manière très forte, avec un côté expérientiel. Ensuite il y a une réunification, avec un spectacle qui se passe devant des gradins en circulaire.
E.L. : Le défi en deuxième partie va être de faire se rencontrer par exemple un jongleur à 7 massues avec une jongleuse qui fait de l’antipodisme avec des balles rebond. Ce qui fait son intérêt fait aussi sa difficulté : des individualités marquées qu’il va falloir faire se rencontrer.
Que voulez-vous offrir au public ?
J.S.: Nous essayons de faire un spectacle avec le jonglage que nous aimons, qui nous touche et que nous avons envie de donner à voir.
E.L. : Un spectacle qui essaie de s’appuyer sur les personnalités de chacun : cinq interprètes avec des couleurs très différentes.
Pourquoi ce chapiteau gonflable géant ?
J.S. : Nous voulions un écrin assez grand pour accueillir un large public. Une grande partie de cette aventure a consisté à créer un chapiteau fonctionnel et à avoir le droit d’y faire entrer des gens !
E.L. : Nous essayons de retrouver l’esprit d’origine des chapiteaux, quand leur arrivée en ville avait un côté événement. Le gonflable renouvelle ce côté exceptionnel.
J.S. : Notre chapiteau questionne quand on le voit de l’extérieur, il donne envie de découvrir ce qui se passe dessous. Et puis, dans un chapiteau, l’extérieur reste présent, on n’est définitivement pas dans un théâtre.
Propos recueillis par Mathieu Dochtermann
Les vendredis 30 septembre, 7 et 14 octobre à 20h30, les samedis 1er, 8 et 15 octobre à 18h, les dimanches 2, 9 et 16 octobre à 16h. Tél. : 01 41 87 20 84.
Également du 8 au 26 novembre au Grand T, Nantes (44), du 2 au 6 décembre au Cirque-Théâtre d’Elbeuf, Pôle national Cirque, Elbeuf (76), du 14 au 18 décembre au Trident, Scène nationale de Cherbourg (50). Tournée jusqu’en septembre 2023.
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