Spécial Opéra - Saison Lyrique 2017-2018

Le Comte Ory

©Légende : Le sociétaire de la Comédie-Française Denis Podalydès met en scène Le Comte Ory. © Christophe Raynaud de Lage

Légende : Le sociétaire de la Comédie-Française Denis Podalydès met en scène Le Comte Ory. © Christophe Raynaud de Lage

OPERA-COMIQUE / OFFENBACH

Publié le 27 septembre 2017 - N° 258

Denis Podalydès met en scène l’opéra de Rossini emmené par la baguette de Louis Langrée à la tête de l’orchestre des Champs-Élysées.

Pour les fêtes de fin d’année, l’Opéra-Comique joue la carte de l’originalité en proposant Le Comte Ory de Rossini, ce qui tranche avec les habituels Offenbach souvent programmés à cette période de l’année. Le livret de Scribe – en français – fait la part belle à la farce en s’inspirant d’une chanson friponne picarde. Vers 1200, le Comte Ory, grand libertin devant l’éternel, entend profiter du départ en croisade des hommes du château pour séduire la vertueuse Comtesse Adèle. Déguisements, supercheries, coups de théâtre s’enchaînent au cours des deux actes d’une œuvre dans laquelle Rossini, comme souvent, a réemployé certaines de ses compositions – en l’occurrence des pans entiers du Voyage à Reims. Il revient au duo du Fortunio de Messager donné Salle Favart en 2009, Louis Langrée et Denis Podalydès, de servir cet avant-dernier opéra de Rossini. On se réjouit d’avance d’entendre Julie Fuchs dans le rôle de la Comtesse face à Philippe Talbot (le Comte Ory) et Gaëlle Arquez (Isolier).

Isabelle Stibbe