Federico Colli joue Prokofiev et Chostakovitch avec l’ONDIF sous la direction d’Oliver Zeffman

En 1957, le fils de Chostakovitch, Maxime, a dix-neuf ans et prépare ses examens au Conservatoire de Moscou. Le compositeur russe lui écrit un Concerto pour piano qui deviendra l’une de ses pièces les plus jouées. Couronné à Salzbourg en 2011 et Leeds en 2012, et remarqué depuis comme l’une des figures de la nouvelle génération, le soliste italien Federico Colli donnera sa lecture personnelle de cette partition alerte. Le programme du concert se prolonge avec les suites que Prokofiev a tirées de son ballet Roméo et Juliette, l’un des opus les plus célèbres du répertoire, empreintes d’une irrésistible intensité expressive. En ouverture, Oliver Zeffmann démontrera son engagement envers la musique contemporaine avec Virga, une page de Helen Grime créée en 2007 célébrant une facette de la sensualité, celle d’un phénomène physique, l’évaporation de la pluie, que le crépuscule met en lumière avec une magie singulière, qui est aussi celle de l’écriture de la compositrice écossaise.

Gilles Charlassier