La Terrasse

"La culture est une résistance à la distraction" Pasolini

Le Cirque contemporain en France

Berthe et ce que le vent n’a pas emporté

Berthe et ce que le vent n’a pas emporté - Critique sortie
© Frédéric Vernier. La compagnie Marcel et ses drôles de femmes.

Conception et interprétation Marcel et ses drôles de femmes

Publié le 11 novembre 2014

Acrobates de haut vol, Marcel et ses drôles de femmes cherchent le sens de la vie, entre le trop et le rien.

« Si jamais on se perd, ce sera déjà un bon départ pour nous »… Ils sont comme ça, Marcel et ses drôles de femmes. Pas franchement orthonormés, plutôt foutraques même, forts en gueule sur les bords, indifférents au cœur à force de solitude. Ils s’envoient en l’air mine de rien mais littéralement, se lancent avec frénésie dans une quelconque occupation et s’arrêtent net, pris d’une catatonie soudaine. Paumés au milieu d’un bric-à-brac de vieilleries, déchets de vie et autres rebuts en surproduction, ils s’improvisent une existence, entre le trop et le rien. Avec Berthe et ce que le vent n’a pas emporté, Marine Fourteau, Angèle Guilbaud, Liza Lapert et Marcel Vidal Castells, sortis en 2012 du Centre national des arts du cirque, affinent le dessin de leur univers, qui patine au kitsch la trivialité décomplexée du genre humain, jusqu’à ce que le rire crie d’effroi. Combinant cadre aérien et portique coréen, le quatuor normand-gersois-catalan pratique avec virtuosité l’envol vers un ailleurs sans horizon et l’absurde comme élan existentiel. Seuls et toujours ensemble. Ils sont comme ça…

 

Gw. D.

 

Festival CIRCa à Auch. Création du 17 au 20 octobre. Puis tournée.

A propos de l'événement

Berthe et ce que le vent n'a pas emporté

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