Enfin, la scène !
Etudiante en danse contemporaine au CNSMD de [...]
Boris Hennion a suivi la formation ex.e.r.ce en 2009-2010.
Vous étiez âgé de 32 ans quand vous êtes entré à ex.e.r.ce. Aviez-vous suivi d’autres formations en danse auparavant ?
Boris Hennion : Mon parcours est relativement atypique : après des études de commerce, j’ai travaillé en entreprise, notamment au Brésil, où j’ai changé de voie et où je suis entré à l’école de danse d’Angel Vianna. J’y ai ensuite travaillé comme danseur pendant deux ans.
« Je sentais qu’ex.e.r.ce me permettrait de m’insérer dans un réseau. »
Quelles étaient vos motivations en intégrant ex.e.r.ce ?
B. H. : J’étais attiré par le thème proposé – l’image – et par les artistes qui devaient animer la formation en 2009-10. Par ailleurs, j’étais rentré à Paris, et je manquais de contacts dans le monde de la danse : je sentais qu’ex.e.r.ce me permettrait de m’insérer dans un réseau.
Quel bilan en tirez-vous ?
B. H. : Le programme était extrêmement intéressant – presque trop dense : heureusement que des temps de travail personnel nous permettaient de revenir sur tout ce que nous traversions ! Tous les projets étaient riches, y compris les plus difficiles, voire les plus pénibles : une création se déroule rarement dans des conditions « confortables » ; on apprend à ne pas se laisser abattre. Il faut dire enfin que dans un groupe de 13 étudiants venant de 11 pays différents, on apprend autant avec les intervenants qu’en regardant le travail des autres étudiants, ou en passant des soirées ensemble. Et aujourd’hui, je mène plusieurs projets en collaboration étroite avec des anciens d’ex.e.r.ce…
Propos recueillis par Marie Chavanieux