Festival du Théâtre de Verdure du Jardin Shakespeare : une programmation à ciel ouvert pendant tout l’été
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En 2008, il investissait pour la première fois l’univers de Chen Jiang Hong avec Contes chinois. Le metteur en scène François Orsoni donne suite à cette aventure avec Le Petit Garde rouge. Un spectacle pour tous publics entre mots, dessins, danse et musique.
« Cheng Jiang Hong est un artiste que j’admire beaucoup. À la fois pour son œuvre picturale, pour ses dessins destinés aux enfants, mais aussi pour ce qu’il fait sur scène. Depuis la création de Contes chinois, en 2008, nous sommes liés par une grande complicité. L’exil est une notion sur laquelle j’ai beaucoup travaillé. Or, l’œuvre de Cheng est fortement marquée par cette question, puisqu’il a quitté la Chine de façon clandestine, avant de se retrouver démuni en Europe. Il a dû se reconstruire entièrement, grâce à son immense talent. Il y a, dans son travail, une relation à la patrie lointaine qui me touche énormément. Dans Le Petit Garde rouge, Cheng raconte son existence avec une grande pudeur. Il nous montre comment un enfant peut percevoir un choc aussi important qu’une révolution politique.
Des dessins en construction
Il nous montre ce qu’un tel événement change dans le quotidien, dans le rapport aux autres, dans la situation économique… Le Petit Garde rouge traite uniquement de la période de l’enfance. La force de ce récit est qu’il ne se situe jamais dans le jugement. Il se contente de rendre compte de faits de manière très concrète. Ce spectacle est l’adaptation de Mao et moi, un livre-album qui fait se succéder textes et dessins. L’idée est de faire ressentir aux spectatrices et spectateurs le déroulé dramaturgique des pages qui se tournent, avec les dessins à l’encre de chine qui animent cette histoire. J’ai voulu aussi montrer, à travers ma mise en scène, la dimension performative, spectaculaire d’un dessin en construction. Cela, en créant une harmonie, un équilibre avec les mots, les bruitages, la musique et la danse. »
Propos recueillis par Manuel Piolat Soleymat
à 19h30, les samedis à 16h et 19h30, les dimanches à 11h, relâche les lundis et les jeudis. Durée de la représentation : 1h. Tél. : 01 44 95 98 21. www.theatredurondpoint.fr.
Également les 17 et 18 décembre 2023 à L’Avant-Scène de Cognac, du 10 au 12 janvier 2024 à la Comédie de Caen, les 15 et 16 mai 2024 au Tandem - Scène nationale Douai - Arras.
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