Six créations verront le jour pendant les festivals

Si les inspirations ne manquent pas, toutes s’accordent à célébrer le hip-hop, son histoire et ses interprètes. La compagnie Relevant, déjà aperçue à Karavel, présente son projet Me and… dans lequel cinq breakers s’éloignent de leurs gestuelles pour explorer d’autres horizons chorégraphiques et mettre en scène la place de chacun au sein d’un groupe. Marlène Gobber en solo propose Mantra, une « expérience initiatique et mystique » dans lequel elle part à la rencontre de ses émotions. Autre solo avec Abdou N’Gom qui achève son tryptique Yaakaar entamé en 2019 avec Yaay (« Maman » en wolof), parole sensible et intime prenant la forme d’une lettre adressée à sa mère.

Hip-hop, et plus encore

Transmission, hommage, célébration, mais aussi recherche de nouvelles gestuelles sont au programme, élément important des festivals. Ainsi Marion Blanchot et ses danseurs franchissent les obstacles d’une imposante structure de fer dans Iko qui, avec de vertigineuses figures acrobatiques, convoque la technique du parkour, discipline consistant à évoluer sur les toits, les murs et les recoins des villes. Iffra Dia quant à lui traverse les époques dans lesquelles la danse hip-hop s’est développée pour en faire jaillir la diversité et notamment le riche melting-pot d’influences propre aux danseurs français. Les interprètes empruntent particulièrement au top rock – technique de descente au sol par les mains, rapide et coordonnée – pour faire parler le patrimoine historique de la danse. Je t’aime à la folie enfin, de François Lamargot, nous invite à une fête.

Louise Chevillard