La Terrasse

"La culture est une résistance à la distraction" Pasolini

Focus -179-orleans

Stéphane Kochoyan

Stéphane Kochoyan - Critique sortie Jazz / Musiques
Crédit Jérôme Grelet - Ville d'Orléans Légende : Pédagogue et pianiste : un profil atypique à la tête d’un festival à la renommée croissante.

Publié le 10 juin 2010

Musique ouverte et ambiance festive

Le directeur artistique de l’Orléans Jazz Festival revient sur les grandes lignes de force de cette édition 2010.

Cette édition anniversaire aura un parfum particulier ?
S.K. : Orléans Jazz, c’est vingt ans d’histoire autour de quatre directeurs artistiques. Depuis mon arrivée il y a quatre ans, on a quelque peu repensé la manifestation. Maintenant le festival dure quinze jours pleins, avec une large place accordée aux musiciens du coin, l’opération « Place au jazz Bourgogne » et une autre rassemblant des musiciens primés dans l’année. On a aussi aménagé sur le Campo Santo un village au sein duquel il y a des before et des after. Et puis nous investissons les établissements culturels de la ville comme les médiathèques ou le Conservatoire. Avec ce nouveau format, je crois qu’on a trouvé le bon équilibre. Nous voulons mettre le jazz à la portée du plus grand nombre. Trois quarts de nos concerts sont gratuits et ceux qui ne le sont pas ne sont vraiment pas chers.
 
« Nous voulons mettre le jazz à la portée du plus grand nombre »
 
Vous privilégiez donc l’éclectisme ?
S.K. : Le jazz est depuis ses débuts une musique ouverte. S’il y a des gens qui savent où s’arrête le jazz, surtout qu’ils ne me le disent pas, j’aime autant éviter ces endroits ! J’ai cette envie de ne pas rester dans des soi-disant « limites » du jazz. La création avec Christophe et Erik Truffaz est un bon exemple : ils se connaissent très bien, mais ils vont créer ensemble un répertoire original.
 
Quelle est l’ambiance du festival ?
S.K. : On privilégie évidemment toujours la qualité, mais aussi un esprit de fête d’où notre soirée de clôture avec Rachid Taha et Salif Keita. On ne vient pas dans un festival de jazz comme on va écouter un concert salle Pleyel. On vient rencontrer ses amis ou boire un verre en toute convivialité. Un festival, c’est vraiment toute une ambiance autour de la musique.
 
Propos recueillis par Mathieu Durand

A propos de l'événement



x

Suivez-nous pour ne rien manquer sur le Jazz

Inscrivez-vous à la newsletter

x
La newsletter de la  Terrasse

Abonnez-vous à la newsletter

Recevez notre sélection d'articles sur le Jazz / les Musiques