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BACKSTAGE : DEUX SEMAINES HORS NORMES - Critique sortie Théâtre
BACKSTAGE : DEUX SEMAINES HORS NORMES
Pluridisciplinaire CHAQUE SAISON, LA COMÉDIE [...]
SILVIA BERUTTI-RONELT
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Publié le 10 septembre 2007
TRAMES : À LA CONQUÊTE
DE L’EUROPE
SILVIA BERUTTI-RONELT TRAVAILLE À FAIRE CONNAÎTRE, EN DEHORS DE NOS
FRONTIÈRES, LES JEUNES AUTEURS VIVANTS DE LANGUE FRANÇAISE.
« L’idée de TRAMES est née à partir d’un constat simple : les jeunes auteurs français ont beaucoup de mal à s’imposer au-delà de nos frontières. Nous avons donc souhaité inventer un programme contribuant à la diffusion européenne des textes dramatiques français. Cela en invitant, chaque année, plusieurs traducteurs et metteurs en scène étrangers à travailler, durant une semaine, sur une pièce francophone. A la fin de cette résidence, nos hôtes repartent dans leurs pays respectifs où la pièce choisie fait l’objet d’une mise en scène. Après Zig et More de Marine Auriol et Ma Mère qui chantait sur un phare de Gilles Granouillet, nous avons choisi d’organiser la troisième édition de TRAMES autour de Terre Sainte, une pièce de Mohamed Kacimi qui parle du conflit israélo-palestinien en conjuguant humour, poésie et tragédie humaine. »
Propos recueillis par Manuel Piolat Soleymat
UN RÊVE DE THÉÂTRE CITOYEN
LA COMÉDIE DE SAINT-ÉTIENNE FÊTE SES SOIXANTE ANS ET REND HOMMAGE À SON FONDATEUR HISTORIQUE, JEAN DASTÉ.
En juillet 1947, Jean Dasté et sa troupe s’installent à Saint-Étienne et fondent le Centre Dramatique le 24 novembre. Soixante ans après jour pour jour, tous ceux qui ont travaillé à la Comédie y célébreront son anniversaire. François Rancillac raconte : « Ils avaient un lieu de répétitions sous les toits d’un grenier, avec une partie atelier décors, une partie atelier costumes, et les bénévoles, les copains affluaient. On faisait une générale devant les amis et on partait en tournée puisque n’existait pas de lieu de représentation. » Le Centre Dramatique a attendu dix-sept ans avant d’obtenir un théâtre. Sur les routes de Loire, de Haute-Loire, de Bourgogne, de Haute-Savoie, d’Ardèche et d’Auvergne, s’organisaient des tournées intenses d’une salle de fête à un petit cinéma. L’été, on montait les tréteaux sur les places des villages. Pendant ces années, le public s’est construit jusqu’à ce que Dasté s’installe au Théâtre Municipal de la ville et passe la main en 1971. Lui succèdent Pierre Vial, puis, plus longuement, Daniel Benoin. Jean Dasté, après ? raconte cette utopie d’un théâtre démocratique et populaire, citoyen, audacieux et ambitieux.
Véronique Hotte
Jean Dasté, après ? Conception et mise en scène de François Rancillac. Du 27 novembre au 1er décembre 2007.
