Ronnie Baker Brooks : tel père tel fils !
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Légende : Les « Fifth Annual Real Blues Awards » l’ont consacré meilleur nouvel artiste de blues.
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Légende : Les « Fifth Annual Real Blues Awards » l’ont consacré meilleur nouvel artiste de blues.
Publié le 10 novembre 2010
Ce guitariste a de qui tenir : son père est entré depuis belle lurette dans le Hall of Flame du blues. Lui en délivre une version plus musclée.
Le blues, Ronnie Baker Brooks l’a dans le sang. Il en est biberonné depuis tout petit : son père n’est autre que le chanteur et guitariste louisianais Lonnie Brooks, un des illustres vétérans qui fit les beaux jours du Pepper’s Hideout dans le South Side, le ghetto de Chicago, et posa quelques sérieux jalons sur Alligator, label de grande qualité. C’est d’ailleurs aux côtés de son paternel que le jeune homme va se faire les doigts et trouver sa voix, officiant dix ans dans son orchestre. Avant de s’affranchir, pour signer sous son nom un premier album « Golddigger » en 1998, suivi trois ans plus tard par « Take Me Witcha » où le rejeton affiche un goût prononcé pour les éclairs électriques, un blues pour le moins énergique. Avec « The Torch », en 2006, le chanteur affiche ses ambitions. « Vous ne m’entendrez pas interpréter des work songs inspirés par la vie dans les champs ou essayer de rejouer la musique du Delta, parce que ce n’est pas ma vie ! En revanche, vous entendrez des chansons qui racontent la vie d’un type ayant grandi dans le South Side de Chicago. Ce sont certes des expériences différentes, mais c’est toujours le blues. »
Jacques Denis
Le mardi 16 novembre à 21h au Cap.