Un Festival toujours créatif, entre filiation et renouvellement
C’est à une jeune directrice, nommée à la [...]
Focus -252-Festival de Saint~Denis
Cinq ans après un magnifique Requiem de Berlioz, le chef britannique est de retour à Saint-Denis pour interpréter les Vêpres de la Vierge de Monteverdi.
Écrites – on pourrait presque dire sculptées – pour la Basilique Saint-Marc de Venise en 1610, les Vêpres de la Vierge de Monteverdi sont l’un des plus beaux exemples d’architecture musicale. Au fil de cette œuvre sacrée d’une extraordinaire invention, l’espace musical se redéploie sans cesse, en un mouvement qui réunit l’expression intime et le sentiment de grandeur. Alternant ou conjuguant les parties solistes, les interventions du chœur et celles de l’orchestre, ces Vêpres tiennent en haleine l’auditeur par leur richesse rythmique, chacune des pièces offrant un parcours musical et dramatique nouveau.
Un spectacle pour l’œil et pour l’oreille
Mais quand l’œuvre est donnée dans un lieu tel que la Basilique Saint-Denis, le spectacle est tout autant pour l’œil : jeux de réponses entre les chœurs, effets d’écho venant se perdre dans les hauteurs de l’édifice, lumière filtrée par les vitraux rehaussant les couleurs profuses de la musique… Amoureux de la musique de Monteverdi depuis toujours, John Eliot Gardiner, âgé alors de 21 ans, a dirigé les Vêpres pour la première fois en 1964, fondant pour l’occasion le Monteverdi Choir. En 1989, il enregistrait l’œuvre en la Basilique Saint-Marc. Il la reprend aujourd’hui sous les voûtes de la basilique royale de Saint-Denis, pour le premier d’un cycle de concerts qui le verra revenir chaque année au festival.
J.-G. Lebrun
à 20h30.
Festival de Saint-Denis,
Du 30 mai au 30 juin 2017.
Tél : 01 48 13 06 07.
C’est à une jeune directrice, nommée à la [...]