Lettres de mon moulin, Texte Alphonse Daudet, mise en scène Philippe Caubère

Revendiquant la fibre populaire de « ces textes burlesques ou graves » qui racontent les petites gens, leur mesquinerie et leur grandeur, leurs petits ridicules et leur courage farouche, Philippe Caubère conduit « le spectateur dans le monde ancien, à la fois merveilleux et cruel, d’Alphonse Daudet ». « Il y a quelque chose de très romantique chez lui », confie le comédien, « et je veux que ce monde soit restitué comme si l’on entrait dans un film ». « Je vais donc jouer treize de ces histoires », poursuit-il, « réparties en deux spectacles, en incarnant le narrateur — Daudet lui-même — et tous ses personnages : la chèvre, le curé du Cucugnan, le bon Dieu… »

L’enfance de l’art

Les deux soirées peuvent être vues indépendamment l’une de l’autre, mais l’on peut aussi – et surtout – choisir de s’installer pour deux veillées au moulin de Provence. Pour le premier épisode : Installation, La Diligence de Beaucaire, Le Secret de maître Cornille, La Chèvre de Monsieur Seguin, L’Arlésienne, La Légende de l’homme à la cervelle d’or, Le Curé de Cucugnan, Le Poète Mistral. Pour le second épisode : La Mule du pape, Les Deux Auberges, Les Trois Messes basses, L’Élixir du révérend père Gaucher, Nostalgie des casernes.

Catherine Robert