Le corniste Nicolas Ramez membre de l’Ensemble Ouranos, et partenaire de la pianiste Shani Diluka Jeune talent cuivré

A 27 ans, Nicolas Ramez a déjà derrière lui un parcours impressionnant. Il entre à l’âge de 7 ans au Conservatoire à Rayonnement Régional de Nantes dans la classe de cor, avant d’être admis neuf ans plus tard au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la prestigieuse classe d’André Cazalet d’où il sortira avec toutes les récompenses. Sa carrière se partage principalement aujourd’hui entre la pratique orchestrale (il est Premier cor solo à l’Orchestre de chambre de Paris) et la musique de chambre, en particulier avec l’ensemble Ouranos.

Ouranos, quintette à vent d’excellence

Créé en 2014, Ouranos a remporté en 2016 le Premier prix du Concours international de Musique de Chambre de Lyon puis trois ans plus tard à Copenhague celui du Concours International de Musique de Chambre Carl Nielsen.  Après un premier album « Ligeti, Nielsen & Dvorak: Woodwind Quintets » paru en novembre 2018 et largement applaudi par la critique, Ouranos vient de signer un nouvel opus dominé par le répertoire français, dans des œuvres de Richard Strauss, Francis Poulenc et Jean Françaix , avec la complicité du pianiste Guillaume Vincent (chez NoMadMusic). Nicolas Ramez sera par ailleurs en concert dans une autre proposition chambriste partagée avec ses complices de l’Orchestre de Chambre de Paris en novembre au Théâtre des Champs Elysées : il interprétera la Villanelle pour cor et piano de Paul Dukas aux côtés de Shani Diluka au piano.

Jean Lukas